Progressivement depuis les années ’80, la pratique de la pleine conscience a été intégrée à des interventions psychologiques. Plus particulièrement, elle est indiquée pour la gestion des problématiques suivantes:
- stress, anxiété, ruminations mentales ;
- rechutes dépressives, dysthymie (humeur de type dépressif : lassitude, tristesse…) ;
- détresse associée à la douleur et/ou la maladie chronique ;
- insomnie, certains troubles somatoformes (eczéma, douleurs, psoriasis,…) ;
- impulsivité (accès de colère, crises de boulimie,…) ;
- mésentente conjugale, difficultés liées à la parentalité ;
- insatisfaction générale dans sa capacité à vivre le moment présent.
Certaines contre-indications au programme de base d’entraînement à la pleine conscience existent :
- Dépression en phase aiguë
- « Maniaco-dépression » non stabilisée
- Troubles de l’attention de forte intensité
- Séquelles psychologiques d’abus physiques, émotionnels ou sexuels
- Dissociations
- Attaques de panique récurrentes
- Troubles psychotiques (hallucinations, délires)
Pour les personnes dans ces situations, une évaluation individuelle permettra de juger de la pertinence d’un entraînement à la pleine conscience et des modalités en cas d’entraînement (séances individuelles plutôt qu’en groupe, évolution progressive, intégration à une psychothérapie et/ou à un traitement médicamenteux, etc.). Une réorientation pourra être envisagée en fonction de la problématique.